
Chez les adolescents, la couverture vaccinale protège contre 9 types d’HPV dont 7 à haut risque (HPV 16 et 18). L’OMS recommande la vaccination des filles et des garçons de 11 à 14 ans avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans. La couverture vaccinale progresse mais reste insuffisante.
Chez les femmes de 25 à 65 ans, le dépistage permet de détecter des lésions précancéreuses et de traiter de l’infection avant qu’elle n’évolue en cancer. 59% des femmes de 25 à 65 ans ont été dépistées sur la période 2018-2020 contre 58.2% en 2017-2019. Un taux légèrement à la hausse mais qui reste faible au plan national.
Pour les femmes de 60-65 ans, la couverture du dépistage tombe à 44,5%. Cette population est plus à risque de développer un cancer du col de l’utérus car plus âgée et l’infection par HPV se développe lentement.
Il reste encore du chemin à parcourir
Le dépistage des femmes de 25 à 65 ans est une priorité nationale et régionale.
En effet, depuis juillet 2019, la HAS préconise de conserver les modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus (CCU) chez les femmes de 25 à 29 ans et recommande une PCR HPV (test HPV-HR) en remplacement de l’examen cytologique pour les femmes de 30 à 65 ans.
C’est pourquoi la mobilisation des acteurs du dépistage (médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes) et l’incitation au dépistage sont les clés pour faire avancer les prises de conscience et augmenter la couverture de dépistage. C’est dans ce cadre que s’inscrit la mobilisation de tous les laboratoires de biologie médicale de Ouest Biologie.
👉 L’INCA rappelle l’importance de l’information des femmes sur la prévention des cancers du col de l’utérus, le dépistage régulier de 25 à 65 ans et la vaccination à partir de 11 ans.
Télécharger gratuitement la lettre d’information Médicale Ouest Biologie cliquez ici